Le procès en appel de Michel Jegat, accusé de viols incestueux, corruption de mineurs, violences, et agressions sexuelles, s’est ouvert ce lundi 13 janvier devant la cour d’assises de Haute-Corse. Condamné à 12 ans de réclusion criminelle en première instance, cet ex-cadre commercial de 56 ans, père de quatre enfants, nie fermement les faits reprochés.
Les accusations incluent des relations sexuelles non consenties, des incitations à consommer des stupéfiants et des violences sur plusieurs mineures, dont sa propre fille. Si l'accusé reconnaît certaines relations sexuelles, il les qualifie de consenties, réfutant tout comportement incestueux ou pédophilique.
De nouveaux témoignages, notamment d’une ancienne belle-fille et d’ex-compagnes, ont étoffé l’affaire depuis son ouverture en 2017. Les parties civiles, bien que divisées dans leur présence au procès, doivent apporter des témoignages cruciaux dans les prochains jours.
Michel Jegat encourt jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.
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